Une page blanche
qu’avec le temps on apprend à remplir,
Comme l’armoire
de l’âme qu’on remplit de souvenirs.
Mais tout
simplement parce que dans ma douleur mon inspiration a repris vie.
Trouver les mots
pour faire sortir ce que l’on ressent,
Ecrire pour
soulager l’âme de ce qu’on n’a pas pu oublier malgré le poids du temps.
Mes écrits n’ont
jamais été à l’échelle de ceux de Grand Corps Malade
Néanmoins ils ont
efficace a guérir mon âme malade.
Les mots ont su éteindre
le volcan de ma colère;
Celui auquel n’ont
jamais pu venir à bout tant de larmes au gout amère.
Amères car nées
de tant et tant de regrets,
Amères car sur le
chemin de la solitude j’ai perdu tous mes repères.
Rêver de liberté,
d’amour, d’évasion,
Passer d’un monde
gris à un monde en couleur, lever les yeux et dire au revoir à cette prison.
Vivre une vie où
tout va bien dans le meilleur des mondes
Car j’ai appris
qu’avec les mots on pouvait conquérir le monde.
J’ai trouvé en
moi cette force pour cultiver ce don,
Juste pour faire
la paix avec moi-même et non pas pour me faire un nom.
Avec une feuille
et un stylo j’ai mis à nu mes faiblesses
J’ai compris qu’a
cote de l’amour et de la gentillesse il peut parfois y avoir des mots qui
blessent.
Même si aujourd’hui
certaines blessures sont encore ouvertes
J’ai aussi appris
à laisser la porte qui mène à des lendemains meilleurs entre-ouverte;
Car, si comme Grand Corps Malade « mon envie n’a pas maigrie »
C’est sans doute parce que l’espoir d’un jour rencontrer le bonheur la nourrit.
"C'est surtout dans l'ecriture qu'est la magie" - Nathalie Rheims
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